Prestiges: Enchantement, charme, attrait exercé sur l’esprit et les sens par des manifestations de l’activité intellectuelle ou artistique. Le prestige du cinéma; les prestiges de la littérature, de l’éloquence.
Depuis des décennies nous constatons, nous subissons les porteurs de ces prestiges, ces hommes contrôlent non seulement la politique, mais toutes les activités françaises, et le vent du désastre prévisible est en train de les disperser comme une poignée de sable… Ce vent souffle nettement depuis une bonne vingtaine d’années, mais nombre de nos concitoyens, et surtout les élites bien pensantes, se gardaient bien d’y croire et encore moins de le dénoncer. Ils s’en défendaient comme d’une mauvaise pensée, comme d’un doute contre la pensée unique vénérée.
Si vous remettez en cause cette vénération quasi sacrée. On vous accuse de sacrilège blasphématoire, vous méritez les affres et les tourments de l’enfer médiatiques, le lynchage public est de mise, la condamnation est sans appel…
Les médias, véritables commissaires politiques, se font accusateurs publics, défenseurs et apologistes d’une pensée unique sans merci pour les contradicteurs.
Malgré, leur attitude de négation, d’occultation, de minimisation, voire d’exonération face à la réalité, ces prestiges n’en sont pas moins, mais plus responsables qu’un autre. Ils sont des incitateurs.Ces prestiges n’ont pas plus de titres à l’indulgence ; ils en ont moins, parce qu’ils sont plus informés, plus capables d’esprit critique, donc plus coupables. Les paroles de ces porteurs de prestiges sont des flèches, ses formules sont des balles ! Ils ont le pouvoir de transformer l’esprit public. Ce qu’ils disent, écrivent ou font est d’autant plus grave.
Une grosse tête est plus responsable qu’une tête de piaf ! Il ne peut pas à la fois jouir des avantages de ce pouvoir-là et en refuser les inconvénients ! Une tête pensante ne devrait pas tomber? Et pourquoi donc, ce privilège ? Quand vient l’heure de la justice, ces prestiges devront rendre des comptes!